Derrière les décors à la fois sublimes, feutrés et patinés des
Intranquilles se cache la chef décoratrice
Anna Falguères. D’origine française, elle navigue des deux côtés de la frontière, et imagine des décors pour Mia Hansen-Love ou Catherine Corsini, mais aussi récemment pour
Duelles d’Olivier Masset-Depasse ou
Rien à foutre d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre. Habituée de l’univers du cinéaste Joachim Lafosse, elle le retrouve après avoir déjà travaillé avec lui sur
A perdre la raison, Elève Libre et
Nue Propriété.
Laurie Colson est nominée cette année, aux côtés de la décoratrice française Lise Péault, pour le travail colossal effectué sur
Titane de Julia Ducournau, Palme d’Or à Cannes. Elle retrouve ainsi la réalisatrice française, quatre ans après
Grave, qui lui a déjà valu un Magritte des Meilleurs décors en 2018. Parallèlement à cette fructueuse collaboration, Laurie Colson a une riche expérience aussi bien en tant que décoratrice (
Tokyo Fiancée de Stefan Liberski,
Drôle de Père d’Amélie Van Elmbt,
Pour vivre heureux de Dimitri Linder et Samira Glamine ou
Cavale de Virginie Gourmel) qu’en tant que réalisatrice (notamment le doc
Guru, a Hijra Family, ou le court
La Belle et la Bête).
Lisa Etienne, décoratrice depuis maintenant une demi-douzaine d’années, a travaillé sur de nombreux courts métrages (
Qui vive d’Anaïs Debus,
Iris après la nuit de Gabriel Vanderpas, ou encore
Famille de Catherine Cosme, elle-même également décoratrice de renom).
Une vie démente d’Ann Sirot et Raphaël Balboni est son premier long métrage. Un baptême du feu réussi, puisqu’elle se retrouve nominée pour le Magritte des Meilleurs décors, après avoir rivalisé d’ingéniosité pour exploiter avec inventivité les rares décors visités par le film.