C’est déjà la quatrième nomination pour
Myriem Akheddiou, actrice découverte chez les frères Dardenne (sa participation au
Jeune Ahmed lui vaut d’ailleurs le Magritte du Meilleur second rôle féminin en 2020), présente à l’écran aussi bien dans les films belges que français. Ces derniers mois, on a pu la voir dans le premier film de l’écrivaine d’Alice Zeniter,
Avant l’effondrement, dans
Iris et les hommes de Caroline Vignal aux côtés de Laure Calamy, ou dans
Sage femmes de Lea Fehner, remarqué à Berlin. Elle avait également un rôle marquant dans la série
Pandore. Elle est en lice cette année pour
16 ans de Philippe Lioret, relecture contemporaine de Roméo et Juliette.
Quatrième nomination également dans cette catégorie pour
Lucie Debay, qui l’a déjà remportée en 2019 pour
Nos batailles de Guillaume Senez. On ne présente plus cette grande habituée des Magritte du Cinéma, déjà neuf fois nominée, et deux fois primée. Elle est en compétition cette année pour sa participation à
Augure de Baloji, où elle joue Alice, femme de l’un des héros et œil
extérieur dont le regard nous guide dans la découverte des relations qui unissent les protagonistes. Comme l’année dernière, Lucie Debay est en lice à la fois dans la catégorie Meilleure actrice un second rôle et Meilleure actrice (pour
Le Syndrome des amours passées).

On retrouve face à elle sa camarade de jeu dans
i<>Augure de Baloji,
Yves-Marina Gnahoua, dont c’est la première participation aux Magritte du Cinéma. Elle incarne Mama Mujila, la mère du héros, personnage complexe qui se distingue d’abord par sa froideur et son inflexibilité, avant de laisser entrevoir toute l’étendue du doute qui l’habite, et des traumas qui l’ont abimée. Actrice de théâtre également, on a pu la voir avant
Augure dans la série
Des gens bien, ou dans le documentaire d’Alexe Poukine,
Sans frapper, nominé en 2020.
Enfin, on retrouvera cette année dans cette catégorie
Sandrine Blancke, qui était déjà de la première édition des Magritte du Cinéma en 2011 pour
Sœur Sourire. Elle est nominée cette fois pour son rôle dans
Dalva d’Emmanuelle Nicot, celui de Marina, la mère de la jeune fille, qui a vu son enfant lui être enlevé par son père. Elle apporte tout son talent et son sens de la nuance aux retrouvailles délicates entre la mère et la fille. Notons que Sandrine Blancke est également à l’affiche de
Un bon garçon de Paul Vincent de Lestrade, sélectionné pour le Meilleur court métrage de fiction.